La réponse est claire et concise : non.
Ce n’est pourtant pas ce qu’a pensé le père de deux jeunes garçons musulmans qui réclame que ses fils soient dispensés du cours mixte de natation. L’homme prétend que la vue de jeunes filles en maillot de bain puisse heurter la « pudeur islamique » de ses fils.
Dans une poussée de bon sens majoritaire, le Tribunal Fédéral a rejeté cette demande, rappelant justement le rôle d’intégration et d’égalité des chances de l’école. L’avocat du père tunisien, contrarié par cet arrêt, a fait savoir qu’il est prêt à faire recours auprès de la Cour européenne des droits de l’homme…
Je me demande dès lors : la pudeur religieuse peut-elle primer sur l’égalité des chances à l’école ? Tous les enfants n’ont-ils pas le droit de savoir nager ? La question est évidemment rhétorique ! Il est absurde de confondre religion et éducation dans une école laïque.
Cette affaire ferme-t-elle la porte à toutes les dispenses religieuses ou, au contraire, l’ouvre-t-elle à une série de négociations ? Affaire à suivre…
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